mercredi 29 février 2012

Les acteurs

Les cyanobactéries sont l'affaire de plusieurs acteurs. En effet, que se soit au niveau de ceux qui sont à la source du problème, ou alors qui en pâtissent, ou encore qui traite le problème ou l'analyse, les algues bleues touchent un grand nombre de personnes.

Premièrement, il y a ceux qui sont à la source du problème. D'un côté, il y a les agriculteurs. Le professeur Richard Carignan du Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie et en environnement aquatique affirme : «L'agriculture non durable serait en cause dans 95% des cas d'éclosions de fleurs d'eau de cyanobactéries dans des lacs du Québec»[1].Toutefois, l'agriculture est indispensable, se sont les manières de procédés qui sont à revoir afin de réduire la production de phosphore qui est la cause de l'eutrophisation. D'un autre côté, il y a les utilisateurs des lacs. Plus particulièrement les amateurs  de sports nautiques qui nécessite un bateau motorisé qui contribue à la prolifération des algues. En remuant l'eau avec leurs embarcations, ils mélangent la couche d'eau froide plus en profondeur avec la couche d'eau plus chaude du dessus de l'étendu d'eau, ainsi la propagation des cyanobactéries est intensifié.
Deuxièmement, ils y a ceux qui subissent les conséquences. On parle ici des riverains. Leur qualité de vie est altérée, le prix de leurs propriétés est à la baisse. La création de plusieurs associations de riverains sont mis en branle depuis l'apparition de ce problème. Plusieurs municipalités on leurs associations de riverains, comme par exemple la municipalité de Magog qui fut grandement touchée par la problématique des algues bleues. En ce sens, les municipalités et les touristes sont aussi des acteurs influencés par les cyanobactéries. Le tourisme souffre de ce problème. Les gens sont plus méfiants à se rendre aux bords des plages, donc l'activité économique des municipalités  dont les lacs sont touchés est en baisse. En addition, ce n'est pas seulement le secteur des sports aquatiques qui est affecté, mais aussi les secteurs de la restauration et de l'hébergement.
Troisièmement, il y a les acteurs qui traitent et analysent la problématique. Entre autres, ils y a des organismes et des universités qui analysent le problème des cyanobactéries. Plusieurs universités participent aux recherches concernant les cyanobactéries. Près de nous, il y a l'UQTR et son groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques (GRÉA). Du côté des organismes ,dans notre région, il y a  l'organisme à but non-lucratif Bassin Versant St-Maurice (BSVM) qui a pour but le développement durable dans le bassin versant de la rivière Saint-Maurice. À plus grande échelle, il y a le regroupement des organismes des bassins versants du Québec (ROBVQ). Ce regroupement c'est vu remettre une bourse du gouvernement du Québec de 890 000$ pour coordonné une opération qui vise à intervenir auprès des lacs touchés par les cyanobactéries. En effet, le gouvernement joue aussi un rôle important. En 2007, 35 mesures fut prises pour contrer la prolifération des algues bleues. Parmi ces mesures ont retrouve :
•l'adoption d'un règlement sur le rejet des eaux usées dans les bateaux de plaisance et le resserrement de celui sur les fosses septiques des résidences isolées;
•l'augmentation du financement de la recherche sur les cyanobactéries;
•15 inspecteurs de plus pour surveiller les lacs et les rivières.
•Québec n'oublie pas non plus le principe du pollueur-payeur, en donnant toute la latitude aux villes qui veulent augmenter les amendes pour ceux qui ne respectent pas la règlementation. [2]
Tout compte fait, que se soit à la source du problème, ceux qui subissent les conséquences liés aux algues bleues ou encore ceux qui les analyse et traitent, plusieurs acteurs sont concernés par cette calamité.


[1] GENDRON, Marc (2010). Algues bleues: l'agriculture serait en cause dans 95% des éclosions, [En ligne], http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/201008/18/01-4307524-algues-bleues-lagriculture-serait-en-cause-dans-95-des-eclosions.php (page consultée le 28 février 2012).
 [2] RADIO-CANADA (2007). Québec adopte 35 mesures , [En ligne] http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2007/09/25/002-Algues-bleues.shtml (page consultée le 29 février 2012) 

jeudi 23 février 2012

Les conséquences


Les conséquences des cyanobactéries peuvent impliquer les humains tout comme la faune et la flore. En effet, une expositions aux toxines des algues bleues, ou la consommation d'eau contaminée peut affecter la santé. La plupart du temps, les symptômes reliés à cette exposition sont mineurs. Le baigneur peut ressentir une irritation au niveau des yeux, de la peau ou encore un mal de gorge. Si le contact a été fait par ingestion, il est possible d'avoir des nausées, des vomissements, la diarrhée, de la fièvre, des maux de ventre et des maux de tête. Si l'exposition aux toxines a été de longue durée, les conséquences peuvent être plus graves. Le système nerveux peut être atteint, ainsi que le foie, l'apparition de dermatites est possible et même, dans certains cas, les toxines peuvent être cancérigènes. Toutefois, aucune mort humaine causé par les cyanobactéries n'a été reporté au Canada.
Cependant, c'est différent pour les animaux. Plusieurs animaux domestiques sont déjà mort après avoir consommé de l'eau contaminée. Les animaux, indifférents à la couleur ou à l'odeur de l'eau, sont plus à risque de boire l'eau qui contient des toxines et devenir gravement malade. Aussi, la faune marine est évidemment touchée par les algues bleues. Une trop grande concentration d'algues bleues peut nuire et obstruer les branchies des poissons. Les algues s'agrippent de cette façon aux poissons et l'humain est ainsi qui susceptible de consommer un poisson qui contient des toxines.  De plus, comme il a été dit dans l'article portant sur les causes, les algues bleues se nourries de l'oxygène contenue dans l'eau lorsqu'elles se décomposent, ce qui a pour effet de restreindre l'oxygène disponible pour la faune marine. Les blooms d'algues ont un impacte sur la flore marine aussi. Les amas d'algues en surface ne laisse pas pénétrer la lumière suffisamment pour permettre certaines espèces de plantes marines d'assurer leur survie. Le problème c'est que lorsque ces plantes meurent, la quantité de phosphore libérée dans les lacs augmente.
Du côté économique, les algues bleues ont aussi des répercussions. En ce sens, tous ceux qui aiment profiter de la plage sont brimer puisque lorsque les lacs sont infestés de cyanobactéries, la baignade devient impossible. La couleur peu agréable ainsi que l'odeur nauséabonde que donnent les cyanobactéries aux lacs freinent le tourisme. Plusieurs régions du Québec sont touchées par cette problématique. La baisse du tourisme qu'entraînent les cyanobactéries touche aussi les entreprises, peu importe le domaine ; restauration, hébergement, loisir, etc. La propagande et la médiatisation des conséquences liées aux algues bleues affectent même les régions où les lacs ne sont pas touchés. En effet, les touristes anticipent et appréhendent et cela provoque des retombées négatives. De plus, l'établissement sur le bord des lacs est aussi menacée. La valeur immobilière des maisons sur les rives est en baisse. Jusqu'à 15% dans les régions des Laurentides. La crise qui entoure les cyanobactéries freinent donc les résidents à investir sur leurs propriétés ou encore dans leurs entreprises, ce qui entraîne de nombreux mécontentements.

jeudi 16 février 2012

Les causes

Tout d'abord, les algues bleues ou les cyanobactéries sont parmi les premières organismes a être apparu sur Terre. Les fleurs d'eau d'algues bleues, aussi appelé blooms se retrouvent partout sur le globe. L'augmentation des blooms d'algues bleues est bien présente depuis le XXe siècle. Toutefois, c'est depuis les années 1970 que l'on tente de conscientiser la population à propos des cyanobactéries. Jamais dans l'histoire faunique moderne nous avons enregistré un taux aussi élevé d'algues bleues dans les lacs québécois.

Au départ, les algues bleues se propageaient à cause de la production d'oxygène dans l'atmosphère, phénomène naturel. L'augmentation des blooms d'algues à notre ère est causée en parti par l'eutrophisation, c'est-à-dire l'augmentation de la concentration de nutriments dans l'eau, par exemple de phosphore. Cette eutrophisation est enclenchée par la croissance démographique, le développement du secteur agricole et l'industrialisation. On suppose aussi que les pluies acides ainsi que  les changements climatiques jouent un rôle dans l'eutrophisation.
En ce sens, les changements climatiques augmente la température de l'eau et perturbe les écosystèmes et affecte par le fait même la chaîne alimentaire.  De plus, les algues bleues atteignent leur maximum de croissance à 25 Celsius, ce qui est en général supérieur à une majorité d'algues, donc l'augmentation de la température de l'air et de l'eau contribuent au développement des blooms. Dans l'eau chaude, les algues absorbent plus facilement les nutriments, elles se développement alors plus facilement et rapidement. En addition, les températures plus chaudes augmente la stabilité et la stratification de la colonne d'eau et favorise la multiplication des algues bleues.
En ce sens, le réchauffement de l'eau est en parti causé par les bateaux à moteurs. La couche d'eau chaude à la surface d'un lac est plus dense que les couches d'eau froide qui se trouve plus en profondeur. Lorsque les bateaux circulent sur le lac, ils brassent l'eau et les couches d'eau froide du fond se réchauffent et favorisent la prolifération des cyanobactéries. La coupe intensive des forêts ainsi que la disparition du couvert forestier contribuent aussi au réchauffement des eaux. En effet, sans végétation le sol se réchauffe et les eaux de pluie qui ruissellent du sol jusque dans les lacs est alors plus chaude.
Aussi, le vent est un facteur qui contribue à la propagation des fleurs d'eau. Lorsque le vent est faible, cela permet aux algues de s'accumuler à la surface du plan d'eau et elles se dispersent dans la colonne d'eau qui est d'environ quatre mètres de profondeur. Il y a donc une concentration faible. Lorsque le vent se fait plus insistant, les algues bleues remontent davantage à la surface pour ce répandre dans une colonne d'eau d'environ quatre centimètres de profondeur. La concentration passe de faible à moyenne. Quand les vents sont dominants, les algues s'accumulent sur les côtes et forment de l'écume, la concentration est donc élevé.
De plus, la lumière est aussi un facteur essentiel à la production d'algues bleues. Si l'eau est trop sombre et que la lumière ne peut pas pénétrer, les plantes et les algues ne peuvent pas se former. La lumière joue par conséquence un rôle sur la rapidité de production des algues. Aussi, Certains riverains ont constaté que l'eau des lacs gèlent quelques semaines plus tard et dégèlent quelques semaines plus tôt, depuis 1995. La période sans-glace étant plus longue, permet un plus grand laps de temps pour la lumière de pénétrer dans les lacs, les cyanobactéries ont ainsi plus de temps pour se multiplier. 
Beaucoup de municipalités ont aussi élaborer des plans d'action en ce qui concerne le phosphore, car il est une des raison principale de la prolifération des algues bleues. Le phosphore est transporter en surface et peut trouver son origine à plusieurs kilomètres du lac pollué, aussi loin que les limites du bassin-versant. Tout les terrains fertilisés sont aussi propices à se rendre dans le lac, que se soit les terrains près du lac ou les terrains en ville qui sont fertilisés avec des engrais qui contiennent du phosphate ou de l'azote. Les eaux de pluie entraînent donc avec elles ces sources polluantes dans les lacs. Le phosphore peut aussi être produit dans les fosses d'un lac (zone d'eau profonde). Des débris d'algues s'accumulent au fil des ans dans ces fosses. Les micro-organismes qui décomposent les algues consomment de l'oxygène, mais plus l'été avance, l'oxygène diminue. Le phosphore contenu dans les sédiments est alors libéré dans l'eau et accélère la croissance des blooms.
plusieurs municipalités ne sont pas en mesure de traiter tous les types d'eaux usées. Dans certains cas, les eaux usées sont tout simplement rejeter directement dans un cours d'eau.
 Finalement, les causes de la prolifération des fleurs d'eau sont parfois humaines, parfois naturelles. Il faut se rappeler que les pollueurs se trouvent partout, qu'ils agissent directement ou indirectement. Les municipalités du Québec auraient donc avantage à adopter des mesures législatives pour protéger nos lacs.

vendredi 10 février 2012

Voici les cinq sources que j'ai jugée les plus pertinentes :

Premièrement, ce petit dépliant sous forme de pdf résume efficacement ce que sont les cyanobactéries, les risques qu'elles représentent pour la santé, les symptômes qui peuvent se manifester ainsi que comment les prévenir.   
Gouvernement du Québec, (SD). Les cyanobactéries dans l'eau que faire? [En ligne]   http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2005/05-238-01.pdf (page consultée le 29 janvier 2012).

Deuxièmement, cet article de journal démontre un côté de la controverse, soit que la réglementation concernant les cyanobactéries est peut-être trop sévère, mais il présente aussi les risques liés à l'exposition des cyanobactéries 
AUDY, Valère. « Les cyanobactéries et les scientifiques», La presse, 2010. 

Troisièmement, cet article de journal vise à sensibiliser l'importance de chaque petit geste qui peut être bénéfique pour la préservation des lacs affectés par le problème des algues bleues, même si le gouvernement tente camoufler la problématique.
MOREAULT, Éric. «Cyanobactéries : la culture du secret», Le soleil, 2008.

Quatrièmement, ce livre est intéressant puisqu'il décrit bien la situation des lacs du Québec. Il renferme aussi des astuces pour limiter la propagande de ces algues.  
LAPALME, Robert (2008).  Algues bleues des solutions pratiques, Boucherville, Bouquins verts, 255 pages.

Cinquièmement, contrairement aux autres sources citées précédemment, ce site aborde les cyanobactéries d'un point de vue davantage scientifique. Il nous renseigne sur les caractéristiques de l'algue bleue, ainsi que son évolution annuelle.
MDDEP, (2008). Les algues et les cyanobactéries, [En ligne]  http://www.rappel.qc.ca/lac/algues-et-les-cyanobacteries.html (page consultée le 29 janviers 2012).