jeudi 3 mai 2012

Article journalistique


Une complication bleue

Les cyanobactéries sont-elles une réelle menace?

Les algues bleues, aussi appelées cyanobactéries sont parmi les premières organismes a être apparu sur Terre. On les retrouvent dans plusieurs plan d'eaux autour du globe.  L'augmentation des blooms d'algues bleues est bien présente depuis le XXe siècle. Toutefois, c'est depuis les années 1970 que l'on tente de conscientiser la population à propos des cyanobactéries. Jamais dans l'histoire faunique moderne nous avons enregistré un taux aussi élevé d'algues bleues dans les lacs québécois.

Phénomène naturel ou humain?

à l'origine, les algues bleues se propageaient à cause de la production d'oxygène dans l'atmosphère, phénomène naturel. Toutefois,  l'augmentation des blooms d'algues à notre ère est causée en parti par l'eutrophisation, c'est-à-dire l'augmentation de la concentration de nutriments dans l'eau. Cette eutrophisation est enclenchée par des phénomènes humains. Par exemple,  la croissance démographique, le développement du secteur agricole et l'industrialisation. De plus, on suppose que les changements climatiques qui sont aussi en partie causé par l'activité humaine peut être une source de propagation des cyanobactéries.

Si les causes sont humaines, les répercussions s'appliquent à tous...

Les conséquences des cyanobactéries impliquent les humains.  Au niveau économique , la couleur peu agréable ainsi que l'odeur nauséabonde que donnent les cyanobactéries aux lacs freinent le tourisme. La baisse du tourisme qu'entraînent les cyanobactéries touche aussi les entreprises, peu importe le domaine ; restauration, hébergement, loisir, etc. Au niveau de la santé des gens, la plupart du temps, les symptômes reliés à cette exposition sont mineurs. Le baigneur peut ressentir une irritation au niveau des yeux, de la peau ou encore un mal de gorge. Si le contact a été fait par ingestion, il est possible d'avoir des nausées, des vomissements, la diarrhée, de la fièvre, des maux de ventre et des maux de tête. Si l'exposition aux toxines a été de longue durée, les conséquences peuvent être plus graves. Le système nerveux peut être atteint, ainsi que le foie, l'apparition de dermatites est possible et même, dans certains cas, les toxines peuvent être cancérigènes. Toutefois, aucune mort humaine causé par les cyanobactéries n'a été reporté au Canada.

Les répercussions touchent aussi la faune et la flore. Plusieurs animaux domestiques sont déjà mort après avoir consommé de l'eau contaminée. De plus, la faune marine est évidemment touchée par les algues bleues. Une trop grande concentration d'algues bleues peut nuire et obstruer les branchies des poissons. Les algues s'agrippent de cette façon aux poissons et l'humain est ainsi qui susceptible de consommer un poisson qui contient des toxines.  les algues bleues se nourries de l'oxygène contenue dans l'eau lorsqu'elles se décomposent ce qui a pour effet de restreindre l'oxygène disponible pour la faune marine. Les blooms d'algues ont un impacte sur la flore marine aussi. Les amas d'algues en surface ne laisse pas pénétrer la lumière suffisamment pour permettre certaines espèces de plantes marines d'assurer leur survie. Le problème c'est que lorsque ces plantes meurent, la quantité de phosphore libérée dans les lacs augmente.

Des mesures misent en place

Le problème des cyanobactéries ne laissent personnes indifférents. Des organismes et des universités  analysent le problème des cyanobactéries. Près de nous, il y a l'UQTR et son groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques (GRÉA). Du côté des organismes ,dans notre région, il y a  l'organisme à but non-lucratif Bassin Versant St-Maurice (BSVM) qui a pour but le développement durable dans le bassin versant de la rivière Saint-Maurice. À plus grande échelle, il y a le regroupement des organismes des bassins versants du Québec (ROBVQ). Ce regroupement c'est vu remettre une bourse du gouvernement du Québec de 890 000$ pour coordonné une opération qui vise à intervenir auprès des lacs touchés par les cyanobactéries. En effet, le gouvernement joue aussi un rôle important. En 2007, 35 mesures fut prises pour contrer la prolifération des algues bleues.


Précautions hâtives?
En lien avec les mesures gouvernementales, certains prétendent que les médias ont amplifiés l'importance du problème et on alarmé la population inutilement, créant ainsi une controverse.

Ces restrictions trop sévères ont menées à des conséquences sociales et économiques. Toutefois, plusieurs groupes écologiques s'y opposent en prétendant que le gouvernement ne fait qu'éviter le problème, que la réglementation émise est peu efficace. Les alertes du gouvernement ont causé la fermeture de plusieurs lacs dans le but de rassurer les gens, mais aussi d'éviter des accusations de la part de ceux-ci. De cette façon le gouvernement et le ministre de l'environnement et du développement durable, Line Beauchamp à l'époque, évitaient les plaintes et les problèmes publics.

Il est vrai que si on accepte la nouvelle législation hâtivement, sans avoir faite une réelle analyse du problème, cela peut proliférer divers problèmes économiques et sociaux. D'un autre côté, si le gouvernement reste passif devant la conditions des lacs du Québec, le problème des cyanobactéries aurait pu être aggravé. La santé des gens et la santé économique des municipalité est en jeu.

Finalement, le gouvernement a entrepris d'être moins alarmiste auprès de la population et limiter l'information au nécessaire. En ce qui concerne la santé des lacs, ils relèvent de nous tous pour la préserver.

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