dimanche 8 avril 2012

La controverse

Malgré la présence des cyanobactéries depuis des milliers d'années dans nos plans d'eau, c'est seulement à la fin des années 2000 que la problématique des algues bleues a pris beaucoup d'ampleur et que le point a été fait publiquement. Toutefois, certains prétendent que les médias ont amplifiés l'importance du problème et on alarmé la population inutilement, créant ainsi une controverse.

En effet, les médias ont alerté la population à l'apparition d'une simple fleure bleue. Cela  a donc mener à l'excès de précaution que le Québec a connu en 2007.  Ces restrictions trop sévères ont menées à des conséquences sociales et économiques. Dans ce sens, au niveau économique, les précautions ont été misent en place trop précocement. Comme abordé précédemment dans le billet sur les conséquences, les alertes du gouvernement ont causé la fermeture de plusieurs lacs dans le but de rassurer les gens, mais aussi d'éviter des accusations de la part de ceux-ci. De cette façon en restreignant l'accès aux lacs, le gouvernement et le ministre de l'environnement et du développement durable, Line Beauchamp à l'époque, évitaient les plaintes et les problèmes publics. Toutefois, plusieurs groupes écologiques s'y opposent en prétendant que le gouvernement ne fait qu'éviter le problème, que la réglementation émise est peu efficace et que Québec aurait avantage à développer de meilleurs stratégies pour contenir ou réduire la problématique des cyanobactéries, surtout sur le plan agricole.

Il est vrai que la réglementation concernant le phosphore dans les lacs ne tient que très peu compte de l'aspect agricole. C'est alors que lorsque la question est soulevée, les agriculteurs prennent part à la controverse. Si les municipalités décident de changer la législation les concernant, il y a aura des répercussions économiques pour eux. Dans cette optique, les groupes écologistes mettent de la pression sur le gouvernement pour pousser les agriculteurs à ne pas planter ou à ne pas abattre les arbres situés au bout de leurs terres. Ainsi, plus de phosphore est retenue sur la terre, donc moins se retrouve dans les lacs. Cependant, cette mesure à pour conséquence d'enlever de l'espace pour la culture des agriculteurs, donc moins de profits.

Les agriculteurs ne sont pas les seuls à être affectés au niveau économique par l'adoption de nouvelle réglementation. Les commerçants prennent aussi part à la controverse. Le gouvernement se montrant trop vigilant et les médias qui surexploitent la tendance autour des algues bleues nuit au tourisme. Les profits sont donc moins grands pour les propriétaires d'hôtels, de restaurants, de camping et de toutes les activités festives et récréatives qu'apporte l'été.

Il faut donc se demander, est-ce que la réglementation proposée par le gouvernement est inutilement sévère? Est-ce qu'elle engendre plus de conséquences que ne résout de problèmes?  Il est vrai que si on accepte la nouvelle législation hâtivement, sans avoir faite une réelle analyse du problème, cela peut proliférer divers problèmes économiques et sociaux. D'un autre côté, si le gouvernement reste passif devant la conditions des lacs du Québec, le problème des cyanobactéries aurait pu être aggravé. La santé des gens et la santé économique des municipalité est en jeu. Une expertise approfondie a donc été effectuée.

C'est à la suite de celle-ci ,en 2009, que le gouvernement du Québec a entrepris d'être moins alarmiste auprès de la population et limiter l'information au nécessaire. C'est-à-dire restreindre l'accès des lacs seulement quand il y a réellement la présence d'une menace pour la santé humaine. Ceci dit, les gens demeurent pourtant méfiant et présume que le gouvernement cache de l'information au public.

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