mercredi 28 mars 2012

Résumé de l'entrevue avec un expert

Voici le résumé de l'entrevue avec une stagière post-doctorat qui travail pour le groupe de recherche sur les écosystèmes aquatiques de l'Université de Trois-Rivières.

1-Depuis quand parle-t-on de cette problématique au Québec?
 Les scientifiques le savent depuis très longtemps, mais le problème nest peut-être pas aussi grand que les medias l'ont laissé paraitre en 2007.
2- Qu'est-ce qui expliquerait la tendance à la hausse de ce problème?
La tendance est belle et bien là, mais pas aussi grosse que les medias prétendent. C'est une tendance qui est à la hausse, mais il y a aussi des lacs qui comportent des algues bleues de façon naturelle ce qui n'est pas problématique. Sinon, la hausse peut s'expliquer par le fait que les lacs ont beaucoup plus de riverains qu'auparavant, ou encore les systèmes de traitement d'eaux qui ne sont pas toujours conformes, ainsi les installations sceptiques peuvent affecter la nappe d'eau. L'agriculture à aussi un grand rôle à jouer dans cette hausse du problème.
3-Est-ce que le réchauffement de la planète contribuerait à cette hausse?
Cela dépend de comment le climat influence le régime d'eau. Car lorsqu'il fait plus chaud, il y a moins de précipitations et l'eau de pluie qui passe sur un champ ou il y a beaucoup de nutriements dans la terre, comme du phosphore, il peut y avoir un impacte si l'eau fait son chemin jusqu'à un lac. Si il s'agit d'une période plus sèche, il n'y a pas conséquence notable.
 4- Quels sont les impacts des fleurs d’eau sur l’environnement?
Sur l'environnement, les effets ne sont pas vraiment notables. Les algues se trouvent là, car il y a de la nourriture, il n'y a pas d'impactes en soi. Cependant, ça démontre que le lac ne va pas bien, c'est un symptôme. Aussi, les cyanobactéries sont toxiques pour les humains et les animaux.
5 Existe-t-il des technologies visant à restaurer les lacs touchés par une prolifération d’algues bleu-vert?
Il n'y a pas beaucoup de chose misent en branle. Quand une machine ou une action fonctionne, elle ne fonctionne par pour une longue durée, car l'environnement reprend le dessu. Aérer l'eau, mélanger l'eau, mettre des ultra sons dans l'eau, de la poudre sur le lac... Cela marche à court terme, mais le phosphore reste tout de même dans le lac, le problème est donc reglé, mais seulement en superficie.
6-La réglementation existante est-elle efficace pour contrer les fleurs d’eau d’algues bleu-vert?
Non, elle n'est pas assez sévère du côté agricole. Du côté municipale, il y a beaucoup de règlements qui ont été adoptés qui sont efficaces. Toutefois, la réglementation ne tiens pas compte de tous les aspects, elle servait à retenir le phosphore en dehors des lacs, mais on ne tient pas compte de se qui ce passe en aval. Économiquement, les agriculteurs ont été touchés par la réglementations, car on leur à enlevé des bouts de terre près des lacs pour éviter de les contaminés. La reglémentation est donc efficace pour contrer le problème d'algues bleues, mais par le fait même elle engendre d'autres problématiques économiques et sociales
7- Est-ce qu'il y a un manque de transparence quant à l'information transmise à la population?
Non, mais il y a un manque de compréhension face à l'information transmise. Le gouvernement divulgue tout, alors une simple petite fleur d'eau pouvait alarmer la population, ainsi on fermait le lac en question. Cela à mener à l'excès de précaution auquel nous avons pu assister en 2007. C'est en 2009 que le gouvernement réduit l'information transmise au nécessaire. Toutefois, les gens ont tendance à penser que le gouvernement veut leur cacher, mais c'est tout simplement pas dangeureux s'il n'y a pas de prise d'eau potable dans ledit lac et il suffit de limiter l'accès au lac lorsque l'eau devient verte.

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